Le 28/12/2021 – Par Carinne Faveris, Naturopathe.

Le contexte actuel m’invite à vous parler d’une technique d’hydrologie (soin par l’eau), le lavage du nez, mais aussi de moyens divers pour renforcer votre 1ère barrière de défense, la muqueuse nasale !

Pourquoi s’y intéresser maintenant ?

1ère barrière de défense.

Dans l’air qui nous entoure il y a des saletés, des particules, des polluants, des microbes, des bactéries, des allergènes, des virus ! Si le nez n’était pas là pour bien filtrer tout ça nous serions bien plus souvent malade. La muqueuse du nez est la principale sentinelle de l’appareil respiratoire. Le mucus (sécrétions nasales) et les cellules ciliées des fosses nasales agissent comme un filtre en piégeant toutes sortes de particules et substances indésirables.

L’infection au covid-19 fait suite à une exposition des voies respiratoires à des aérosols et des gouttelettes contenant des virus. Les chercheurs ont observé que le Sars-Cov 2 se réplique de manière plus importante dans les cellules épithéliales des fosses nasales que dans les cellules épithéliales bronchiques, 24, 48 et 96 h après l’infection. 

Les fosses nasales sont « un site fertile pour l’infection initiale par le sars-coV2 » car le virus a une affinité particulière pour les cellules ayant sur leur membrane le récepteur ACE2, cas des cellules épithéliales des fosses nasales. 

Voici les différents moyens qui permettent de nettoyer et d’assainir le nez. Il sont d’autant plus à considérer et bénéfique par temps de d’épidémie :

  • Le « jala neti » : il est un rituel de la toilette quotidienne dans la culture yogique et médecine ayurvédique ; il purifie la zone du nez. Un lota et de l’eau légèrement salée vous sera nécessaire. Retrouvez la douchette nasale à L’épicerie. Voici un lien vidéo présentant le procédé. 
  • Le lavage de nez par pulvérisation d’eau de mer hypertonique. Le spray nasale à l’eau de Quinton est disponible à L’épicerie.
  • La fumigation : elle fait appel à la vapeur d’eau pour véhiculer les composants volatils des huiles essentielles. Les molécules actives inhalées par les narines, pénètrent dans fosses nasales, arrière-gorge, pharynx et larynx, trachée et bronches. Les complexes prêts à l’emploi réunissent les huiles essentielles adaptées à cet usage, présentant des propriétés antiseptique et anti-inflammatoire (exemple : eucalyptus, eucalyptus radié, pin, ravintsara, thym à linalol, niaouli, marjolaine à coquille…).

Toujours vérifier l’absence de contre-indications pour les enfants, femmes enceintes et femmes allaitantes notamment. Se référer à un professionnel compétent. Attention, certaines huiles essentielles ne peuvent être inhalées.

À L’épicerie, nous proposons des huiles essentielles de la marque Pranarom, voici un tutoriel sur leur site internet :

  • Le « Spray Protect » de chez Pranarôm, en vente à l’épicerie.

De par sa teneur en huiles essentielles aux propriétés antivirales, la pulvérisation de ce composé complique la survie d’un virus dans les fosses nasales, et ce pendant 4 heures. Il est donc à glisser dans sa poche et à utiliser avant l’exposition à un environnement à haut risque infectieux (plusieurs dans une même pièce, non protégés par des gestes barrières), et à renouveler toutes les 4 heures. 

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